Définition de la Kabbale

La Définition de la Kabbale, un article de Gnosilius. 

Il me semblait essentiel de définir cette sainte tradition qu’est la Kabbale, afin d’en avoir une meilleure compréhension. Voici donc que je vous livre un aperçu de sa définition :

La Kabbale :

La Kabbale (de l’hébreu Qabbalah = Tradition, acceptation ; dérivé du verbe Kabbel ou Qibel = recevoir, accueillir) est une science divine, une science intuitive qui renforce le lien avec l’univers. Elle nous mène à une recherche constante du pourquoi et du comment, que ce soit sur l’essence même de Dieu, les causes premières de la création, mais aussi de la connaissance des principaux noms sacrés et de leur énonciation exacte. Cette recherche nourrit notre Ame qui se fortifie et l’ignorance fait place à la compréhension. La Kabbale permet de comprendre notre moi intérieur vis-à-vis de l’extérieur, nos faiblesses, nos erreurs, nos ignorances qui voilent notre esprit et influencent notre comportement envers autrui et envers nous-mêmes. Prendre conscience de tout cela est un premier pas vers la Lumière.

Après ce constat il ne nous reste plus qu’à établir un juste-milieu, une maîtrise du positif et du négatif afin de ne plus en être le jouet. Cette mise au point faite, nous pouvons accéder au lien invisible de l’Univers, car « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Ceci est une Vérité qui ne peut s’effacer.

Chaque infime partie du corps humain correspond à une vibration précise émanant d’une planète, d’un soleil ou d’une ou plusieurs entités, etc. Car nous formons un tout, et ce Tout est Dieu. Ainsi, la Kabbale nous démontre le mécanisme et les lois de l’Univers, c’est pourquoi cette sainte science est issue de Dieu. Toute la création découle du nom divin YHVH : YOD HE VAW HE. Ce nom de quatre lettres représente quatre énergies, quatre mondes exactement qui vont du subtil à l’épais, et ce cheminement des énergies est représenté par un schéma que l’on nomme l’arbre kabbalistique.

Le corps humain composé de centres énergétiques que l’on nomme « chakras ». Chaque centre a une couleur bien précise de base qui peut être altérée par des maladies. Rééquilibrer ces centres énergétiques est le rôle du kabbaliste. Le corps humain est divisé en 4 parties et chaque partie a l’empreinte du nom de Dieu, YHVH.

– La tête = Yod = Feu

– Les poumons = He = Air (médiateur entre le Feu et l’Eau)

– Le ventre = Vaw = Eau

– Les jambes = He = Terre (réceptacle des 3 autres éléments)

Le SHIN, le 5e élément, est l’élément moteur qui manifeste les éléments dans la matière qui leur donne vie, il est le souffle de Dieu, sa Volonté.

Comme un atome constituant un corps humain, l’homme constitue le corps de Dieu. Si cet atome est sain, il fera partie intégrante de ce corps, s’il est malsain, il faudra le soigner et lui permettre de participer au fonctionnement de ce corps.

« Écoute dans le silence et le contact se fera.

Demande avec tout ton corps, et tu recevras.

Cherche avec tout ton Être, et tu trouveras.

Sème le bien, alors tu récolteras le bien !

Mais sème le mal, et tu récolteras le mal !

Que naisse une confiance en l’univers, et la Paix t’envahira, tous les obstacles s’écarteront de ton chemin.

Les signes te guideront sur ton chemin de Lumière.

Crois en ceci, et Dieu te dévoilera la splendeur de sa création. »

La Kabbale désigne la loi orale (message spirituel délivré à ceux qui étaient dignes et prêt à le comprendre), et c’est pourquoi les kabbalistes furent d’abord appelés « Mekuballim » (les acceptés). « On remarque d’ailleurs que le mot Kabbale se compose de 2 racines hébraïques : CAB (contenant), et BAL (spiritualité). Ce mot est apparût au XIIIe siècle dans le sud de la France et surtout en Espagne au XIIIe siècle ; auparavant on appelait cet enseignement : H’EN (abréviation hébraïque de Hockmah Nistarah = connaissance cachée), ou SOD (le mystère, degré le plus haut d’interprétation des textes sacrés) ou encore HOCKMAH HA EMET (science de la vie ou sagesse de la vérité). »

Cette tradition mystique juive, rapporte que Jéhovah (de l’hébreu Yahveh = je suis celui qui est) Dieu, enseigna la kabbale aux anges, qui l’enseignèrent à leurs tours aux hommes.

C’est ainsi que Moïse, sur le mont Sinaï (en Égypte ; sin = « lune »), vit apparaître Dieu dans un buisson ardent pour lui demander de conduire hors d’Égypte les tribus israélites captives. Il dirigea alors les Hébreux vers le pays de Canaan et reçut de Dieu, les Tables de la Loi, autrement dit, les 10 commandements (Décalogue). Moïse préserva une partie de l’enseignement qu’il avait reçu, pour le transmettre par voie orale, aux sages d’Israël, au travers une initiation. Cet enseignement était la Kabbale. Le Talmud (ouvrage de littérature rabbinique) appela cette voie orale : « la Torah Chebiketav ». Mais il révéla aussi la kabbale au prophète Esdras, qui par voie écrite et d’une façon codée, la livra au peuple d’Israël au travers la rédaction de la Torah (le pentateuque : 5 premiers livres de la Bible qui sont la Genèse, l’Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome). Le Talmud appela alors cette voie écrite : « la Torah Chebealpe ». La Bible possède une signification profonde, grâce à laquelle l’initié atteint une communion parfaite et intime avec Dieu (la Devequth), mais on dit qu’il y aurait 70 niveaux d’interprétation des textes de la Torah.

Parmi les livres kabbalistiques les plus connus, nous trouvons :

– Le Sepher Yetzirah (le livre de la formation ou création), Étude des 22 lettres hébraïques et des 10 séphiroth de l’Arbre de Vie, nommées Maamaroth par les Araméens. Ce livre a été rédigé par un kabbaliste au VIIe siècle après J-C.

– Le Zohar, Il fût écrit en araméen (langue sémitique ou mieux dit « hamitique », apparentée à l’hébreu), par Siméon bar-Yohhaï (grand rabbin galiléen), apparu au début du IIe siècle de notre ère, en Palestine. La traduction en latin a été faite par Eli Lévita (1469-1549). Il fût connu en Europe avant le XIe siècle, puisque le célèbre Rabbi Salomon bar Isaac (1040-1105), avait écrit un commentaire sur les 10 séphiroth, mais ne fût pas codifié, semble-t-il avant Moïse de Léon (XIIIe siècle).

Il recèle des commentaires de la Bible ainsi que des traités complets qui y sont incorporés, où l’on retrouve la théorie des Séphiroth :

* Le Sepher ha-bahir (le livre de la clarté)

* La Sithré Torah (doctrine occulte)

* L’Idra de Mashkana (assemblée du sanctuaire)

* La Siphra di-Tziniutha (livre secret)

* Le Sepher Hikaloth (livre des Palais)

* L’Idra Rabba Kadisha (grande et sainte Assemblée)

* L’Idra Zouta Kadisha (petite et sainte Assemblée)

* Le Sepher ha-Zohar (le livre de la splendeur), ce document littéraire fondamental de la kabbale d’Espagne, fût rédigé entre 1260 et 1280 par Moïse de Léon.

Bien, il y aurait d’avantage à dire sur la Kabbale, mais ceci est on va dire, l’essentiel à retenir pour sa définition. Bien sûr, je laisse le soin à d’autres de compléter celle-ci…

Lumière en vos coeurs !

Définition de la Kabbale, Gnosilius, 2007

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2 réflexions sur “Définition de la Kabbale”

  1. bonjour Gnosilius,il y a inversion au debut de ce texte,la « Torah chebiktav »est la Torah ecrite (racine ktv ) et la « Torah chebealpe » est orale.bonne journée. dominique .

  2. Bonne définition, mais j’ai lu dans un livre que le mot kabbale viendrai de l’égyptien et serai une juxtaposition du Ka et ba égyptien, de plus certains auteurs affirme que la kabbale est égyptienne et que Moïse était un grand initié des mystères égyptiens…qu’en pensez-vous?
    Merci

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