L’Urim et le Tumim, un peu d’histoire
« Les Urim et les Tumim ? Des lumières, la complémentarisation de l’un par l’autre » (Yoma, 73b).
Suite à notre article « Les Noms Secrets de l’Urim et du Tumim selon Zohar II, folio 234b et le Ari », il semble utile de donner quelques informations complémentaires sur l’origine et l’utilisation des « oracles », Urim (אוּרִים) ou Urîm, et Tumim (תּוּמִים) ou Thummîm.
Le livre de l’Exode, au chapitre 28, nous précise ce que le grand prêtre d’Israël portait sur la poitrine :
« Tu joindras au Pectoral du Jugement Urim et le Tumim, et ils seront sur le cœur d’Aaron lorsqu’il se présentera devant l’Éternel. Ainsi, Aaron portera constamment sur son cœur le Jugement des enfants d’Israël lorsqu’il se présentera devant l’Éternel… » (Exode, XXVIII, 30) ; et « Tu mettras dans le pectoral du Jugement l’Urim et le Tumim, pour qu’ils soient, sur le cœur d’Aaron, lorsqu’il se présentera devant l’Éternel… » (Exode, XXVIII, 30 et Lévitique, VIII, 8).
Par la suite, dans le Lévitique, nous retrouverons ces deux mystérieux objets que sont l’Urim et le Tumim :
« Moïse fit approcher Aaron avec ses fils. Il les lava avec de l’eau. Il mit à Aaron la tunique, il le ceignit de la ceinture, il le revêtit de la robe, et il plaça sur lui l’éphod, qu’il serra avec la ceinture de l’éphod dont il le revêtit. Il lui mit le pectoral et il joignit au pectoral l’Urim et le Tumim. Il posa la tiare sur sa tête et il plaça devant la tiare la lame d’or, diadème sacré, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse… Il répandit de l’Huile d’onction sur la tête d’Aaron et l’oignit afin de la sanctifier… » (Lévitique, VIII, 6-12).
Enfin, le Deutéronome soulignera le caractère éminemment sacré de ces deux objets en cette bénédiction prophétique de Moïse :
« Et sur Lévi, il dit : Les tumim et les urim ont été confiés à l’Homme Saint que tu as tenté à Massa… » (Deutéronome, XXXIII, 8).
Selon Ibn Ezra (dans son Sepher Yessod Mora ve-Sod ha-Torah, Secret de la Torah) : « Le secret de l’éphod est très précieux, car six noms furent gravés sur chacune des deux pierres de saphir qui étaient sur l’éphod. Une pierre était à gauche, une autre à sa droite. Remarque : il n’y a aucune image sur les pierres. Ceci fait référence aux douze sections du ciel. Ces sections ne peuvent être perçues que par l’esprit. Elles correspondent au nombre de Tribus d’Israël.
Le pectoral était comme l’œuvre de l’éphod (Exode, 28:15). C’était un carré, correspondant aux quatre points cardinaux. Chacune de ses pierres était différente des autres. Les cases et les anneaux qui étaient toujours mis sur le pectoral se réfèrent à l’équateur céleste ».
L’Urim serait, selon la tradition, deux pierres de sardoine, conservées dans une pochette carrée cousue sur le pectoral du grand prêtre. Le nom des douze tribus d’Israël était gravé sur ces deux pierres, 6 noms sur chaque pierre. Selon l’historien juif Flavius Josèphe, une des deux pierres se mettait à briller avec éclat lorsque Dieu était présent.
Le Tumim, composé de 12 pierres suspendues sur le pectoral du grand prêtre, nous est décrit par Flavius Josèphe dans ses Antiquités juives, livre III, chap. sept. Chaque pierre avait le nom d’une tribu gravé dessus. Elles étaient insérées dans le pectoral et brillaient avec splendeur lorsque Dieu leur indiquait qu’ils seraient vainqueurs au combat.
Que sont ces deux mystérieux objets ?
Dans nos Bibles contemporaines, nous retrouvons bien sûr ces deux termes, mais rendus souvent par des termes français impropres. Donnons la parole à l’abbé H. Lesètre, qui en a donné, dans le Dictionnaire de la Bible de Vigouroux, une étude approfondie : Urim et Tumim viennent de l’expression hébraïque scripturaire urim ve-tummîm, que les Septante traduisent par délosis ou délai kai aléteia (δήλωσις καὶ ἀλήθεια), ou osiotés, et la Vulgate par doctrina et veritas.
Si urim vient de or, אור « lumière » [1], pourquoi les traductions délosis ou délai, « indication », action de rendre invisible ? La version d’Aquila rend plus littéralement par « illumination ». À son tour, la Vulgate traduit par « doctrine », donnant ainsi à urim un sens intellectuel qu’il n’a pas.
Quant à tumim, qui ne pourrait dériver que de tamim, תמים « plénitude » « totalité, perfection », on ne voit pas comment il pourrait aboutir au sens de veritas, « vérité » donné par la Vulgate.
Gerber, dans Die hebraisch, Verba denominativa, (1896, page 195) estime que urim dériverait plutôt de ârar : « exécrer ». Et Schwally, dans Zeit-schrift fur die alttest Wissenschaft, tome XI, page 172, prête à tumim le sens de barâkâh : « bénédiction ».
Ainsi, tumim désignerait ce qui est favorable, et urim ce qui est défavorable.
D’après Dhorme, dans son ouvrage Les Livres de Samuel (Paris 1910, page 124), le sens des deux mots mystérieux serait emprunté à l’assyrien. Urim viendrait de urê, qui est de même racine que urtu : « précepte, loi », et tumim, qui est le pluriel de tummu, viendrait de tamiï, « prononcer une conjuration, une formule magique » [2].
Selon la tradition juive, Moïse reçut cet ordre de Dieu : « Tu mettras dans le pectoral du Jugement (‘Hoshen HaMishpath) l’Urim et le Tumim, pour qu’ils soient, sur le cœur d’Aaron, lorsqu’il se présentera devant l’Éternel… » (Exode : XXVIII, 30 et Lévitique VIII, 8).
L’expression employée en ce verset est nâtatta el ‘hoshen [3], חשן אל ונתת, soit « tu mettras dans le pectoral » ou « sur le pectoral ». Elle est identique à celle qui ordonne de mettre dans l’Arche d’Alliance les Tables de la Loi nâtatta el hâ’âron. (Exode, XXV, 16).
Nous pouvons déjà conclure ici que ces objets en question sont distincts du pectoral.
L’oracle était consulté de la manière suivante : le grand prêtre revêtait ses habits et se tournait vers Dieu (vers la Shekhinah), la personne désirant consulter l’oracle se tenait devant lui. La question était alors posée à voix haute et la réponse était donnée par une répétition de la question avec « oui » ou « non » à la fin. Une seule et unique question à la fois pouvait être posée. Les réponses étaient données par les lettres des noms des tribus gravées sur le pectoral du grand prêtre (Yoma 73a, b ; Yoma 44c ; Siphré 141).
Son utilisation fait donner au pectoral le nom de « Pectoral du Jugement », c’est-à-dire au moyen duquel Dieu fait connaître ses commandements.
« Le grand prêtre officiait avec huit habits, et le cohen simple avec quatre habits : une tunique, un pantalon, une tiare, une ceinture. A cela le grand prêtre ajoutait : le pectoral, le tablier, la robe (d’azur) et le diadème. Et c’est par cet appareil que l’on consultait les ourim et toumim. Et ces consultations ne valaient que pour le roi, le tribunal et lorsque la communauté en avait besoin » (Mishna, traité Yoma, chapitre 7, mishna 5).
Rambam (Maïmonide 1138-1204) : « Nos sages ont dit « par eux ont faisait la demande », c’est-à-dire que ne consultait les urim et tumim que le grand prêtre habillé des huit habits. Et la manière de la demande est comme nous l’avons déjà dit : le grand prêtre tournait son visage vers l’arche d’Alliance, et le demandeur tournait sa face derrière le prêtre, et il demandait « dois-je faire ceci ou non », et le prêtre répondait « fais » ou « ne fais pas », selon ce qu’il voyait sur le pectoral. Car l’ensemble de l’alphabet y était inscrit, puisque y étaient marqués les noms des patriarches ainsi que les noms des douze tribus (ce qui donne tout l’alphabet), et en dessous il était mentionné « tribus de Dieu ». Et le cohen devait être prophète. Et c’est une tradition pour nous que tout cohen, qui parle par esprit de sainteté et sur qui réside la Présence divine, peut être consulté ; non dans le cas contraire ».
Après Aaron, Éléazar se servira de l’objet pour faire connaître à Josué les volontés de Dieu : « Il se présentera devant le prêtre Éléazar, qui consultera pour lui le Jugement de l’Urim devant YHVH. C’est sur son ordre que Josué sortira, sur son ordre qu’il entrera, lui et tous les enfants d’Israël et toute l’Assemblée… » (Nombres : XXVII, 21).
On peut donc conclure que l’Urim et le Tumim sont l’Oracle de YHVH, l’organe de son pouvoir théocratique. Il est aux mains du grand prêtre qui seul peut le consulter devant Dieu, c’est-à-dire avec l’intention d’obtenir de Dieu une réponse à une question précise posée, le plus souvent, par le roi ou le chef de la communauté.
Après le roi David, l’histoire d’Israël n’enregistre plus de consultations de Dieu par l’Urim et le Tumim, d’où il faut probablement conclure qu’elles cessèrent à partir de la construction du Temple par Salomon. « Quand sont morts les premiers prophètes, les Urim et les Tumim ont disparu » (Sota, 48).
Alors, on verra les prophètes intervenir directement, et même, dès les derniers temps de David, pour faire connaître les volontés de Dieu sur ce qui est à faire ou à éviter. Le prophétisme remplacera alors l’Urim et le Tumim. C’est là une date importante de l’histoire sacerdotale d’Israël, car, après la Captivité de Babylone, on exclura du Sacerdoce les prêtres qui ne pourront justifier de leur généalogie, « jusqu’à ce qu’il s’élevât un prêtre pour consulter l’Urîm et le Tumim », c’est-à-dire capable de consulter Dieu efficacement par l’ancien oracle, sur la réalité de leur origine sacerdotale, ou, plus certainement encore, qui ne pourront faire remonter cette généalogie jusqu’à l’époque où l’on consultait encore l’Urim et le Tumim, c’est-à-dire jusqu’à l’époque de David (I Esdras, II, 63 et II Esdras, VII, 65). Sans doute y avait-il là une transmission initiatique, de bouche à oreille, que ne possédaient pas les nouveaux prêtres que l’Exil n’avait pas permis d’initier complètement.
Les versions d’Esdras I et II traduisent « kohên le ûrim ùletummîm » par « prêtre pour les choses lumineuses et parfaites » (et l’on sait que « lumière » et « perfection » sont les traductions courantes d’urim et tumim), ou encore par « prêtre instruit et parfait ».
Les rabbins affirmaient que cinq choses manquaient dans le second Temple, bâti par Zorobabel après la Captivité : l’Arche d’Alliance, le Feu Céleste, l’Urim et le Tumim, la Shekhinah, et l’Huile d’Onction. (Yoma, XXI, 2). La disparition des instruments de l’Oracle remontait donc très haut, peut-être même à la fondation du premier Temple. On sait que l’Arche d’Alliance, le Tabernacle, l’Autel des Parfums furent enterrés dans une caverne du mont Nébo, par le prophète Jérémie (II Macchabées, II, 4-8). Peut-être l’Urim et le Tumim, le Pectoral, l’Éphod, le furent-ils avec…
À l’époque où furent rédigés les Livres saints, peut-être était-ce un fait connu de tous, et il était inutile de détailler le fonctionnement de l’Oracle. Peut-être également, devait-il demeurer caché au vulgaire, autre argument ? Mais si les Livres saints étaient réservés à la caste sacerdotale, il n’y avait pas inconvénient majeur à rappeler ce fonctionnement.
Quoi qu’il en soit, ce secret n’a pas été transmis. Aussi s’est-on livré aux conjectures les plus diverses pour expliquer de quelle façon l’Urim et le Tumim rendaient des oracles divins.
Par la suite, Abarbanel et d’autres docteurs et historiens judaïques ont adopté la théorie de Flavius Josèphe. Selon eux, le pontife d’Israël obtenait la réponse en déchiffrant les lettres qui brillaient successivement à ses yeux, parmi celles gravées sur les pierres du Pectoral et composant les douze noms des douze tribus : « Les mots Urim et Tumim désigneraient les lumières et les obscurités qui passaient sur la face du Pectoral lorsque, placé vis-à-vis du Chandelier à Sept Branches allumé, quelques-unes des lettres gravées sur les gemmes s’illuminaient alors que les autres demeuraient baignées d’obscurité. Peut-être alors, selon des règles qui demeuraient un des secrets du Sanctuaire, le grand prêtre groupait alors les caractères lumineux pour composer la réponse de l’Oracle… »
D’autres compliquaient encore la lecture en faisant intervenir les quatre lettres du Nom Tétragramme [4].
D’après d’autres auteurs, l’Urim et le Tumim seraient deux petits téraphim, c’est-à-dire des effigies divinatoires et oraculaires. On aura des détails sur ces téraphim en se reportant aux chapitres XVII et XVIII du Livre des Juges et au chapitre XXXI, versets 19, 32, 34.
Or, dans le Livre d’Osée, au chapitre III, les téraphim sont mentionnés comme faisant partie des objets sacrés d’Israël : « Car les enfants d’Israël demeureront longtemps sans roi, sans chef, sans sacrifice, sans statues, sans éphod, et sans téraphim… » (Osée, III, 4).
Une origine assyrienne ?
Toutefois, F. Martin semble avoir trouvé une explication (Textes religieux assyriens et babyloniens, Paris 1903, page XXVI) et nous donne ensuite plusieurs traductions de consultations :
« Aux consultations précises adressées par le roi sur l’opportunité ou le succès de ses entreprises, les dieux Samash ou Adad devaient répondre par :
— oui ou non (annu ou ullu),
— par une réponse proprement dite (suppitu),
— par un oracle (tamit ou tertu, ou piristu ou parsu),
— par un jugement (dîna, dînu),
— par une sentence (purussu),
— par une illumination mentale (napahu),
— par une vision ou une parole,
Le dieu dictait donc ou inspirait son oracle, (abîtu) à ses prêtres… »
S’il s’était agi simplement d’un tirage au sort, par une sorte de « pile » ou « face », il n’y aurait jamais eu de silence ou de refus de répondre. Au contraire, le rituel de l’Interrogation permettait de déclencher chez le grand prêtre des phénomènes de l’ordre de la clairvoyance (vision) ou de la claire audience (parole).
À suivre…
L’Urim et le Tumim par Spartakus FreeMann, avril 2010 e.v.
Notes :
[1] Le lexique donne pour ce mot les définitions suivantes : 1) lumière ; 1d) lumière du jour, d’une lampe, de la vie ; 1e) lumière de la prospérité, de l’instruction, du visage.
[2] Dans les grandes circonstances, les prêtres de Babylone portaient, suspendue à leur cou, une étoffe rouge garnie de plusieurs sortes de pierres précieuses, semblable au Pectoral du pontife d’Israël, nous dit Lagrange en son Etude sur les Religions Sémitiques (Paris 1905, page 236).
[3] La une valeur numérique du mot ‘Hoshen – חשן est de 358, donc égale à celle du mot Machia’h – משיח. Car, le Machia’h aura le pouvoir de juger et de résoudre les problèmes d’Israël simplement par l’inspiration Divine (Talmud Sanhédrin).
[4] Voir « Les Noms Secrets de l’Urim et du Tumim selon Zohar II, folio 234b et le Ari ».
Illustration extraite du site Biblélieux.com.
Dans son Gamer Miswah, Abraham Aboulafia écrit :
« Mais le mystère de wa-yanuir (il dit) est Urim – c’est-à-dire Urim et Tummim. Et pourquoi sont-ils appelés Urim ? Parce qu’ils illuminent (meerim) leurs mondes. Et la lumière qui fut ainsi créée le premier jour fut celle par laquelle l’homme pouvait voir d’un bout à l’autre du monde ; car Dieu, béni soit-Il, vit que les méchants ne méritaient pas de s’en servir, ainsi les cacha-t-Il pour les justes à venir. Et c’est la lumière de la Torah, car celui à qui Dieu accordé une parcelle se la connaissance et ouvert les yeux se son cœur, peut voir le monde entier par cette lumière. Et ce sont les luminaires qui furent créés le premier jour et le quatrième jour. Et c’est la signification du nom commençant par AD et qui se réfère aux mille potentialités. Et la signification de ce qui est écrit : « que Dieu puisse faire rayonner sa face sur toi », est qu’il y a une lumière devant Lui par laquelle chaque personne peut voir ce qu’il voit et qui est le commencement de la lumière que le soleil reçoit, tout comme la lune reçoit sa lumière de la lumière du soleil ; et tout ceci est une métaphore de la lumière à la lumière, car la brillante lumière intérieure qui rayonne est une chose sans corps, et elle provient de cela, car elle est dissimulée pour les justes. Et tandis que les justes la voient en ses nombreux aspects, cette lumière est appelée « face », et sa cause immédiate est l’abondance de l’influx divin, et elle est appelée par le nom « Prince de la Face » (Métatron) ».
Bonjour à tous,
Je suis désolé, je ne suis pas passé par la case « présentation des membres », non pas par dédain mais tout simplement par manque de temps à consacrer à Internet en ce moment.
De plus je narrive pas as envoyer mon message sur le forum.
Je dois me consacrer au maraîchage ainsi qui me laisse heureusement aussi le temps et le délice subtil d apprécier l Œuvre de l Infini Béni Soit Il et le plaisir d aborder depuis maintenant une année la Qabalah par l étude des Écritures (qui m accompagnent depuis mon adolescence) et d un certain nombre de livres plus « kabbalistiques » (Zohar, Sefer Yetsirah, beaucoup de livres de Virya, étude de l hebreu biblique).
Je ne me qualifierai jamais d érudit ni d un tsadiq car je ne serai même pas digne « de leur ôter les sandales ».
J en viens à présent au sujet principal de ma quête actuelle.
Je suis un grand contemplatif de la Nature, je vis en quasi permanence à ses côtés de part mon expérience dans le pastoralisme, de part ma passion pour le monde végétal et de par ma fascination pour les pierres…Et par leurs vertus.
Vous comprendrez alors que beaucoup de passages de la Torah m ont procuré de longues méditations.
D Adam issue d Adamah, des Masseboths d Abra(Ha)m, du songe Ia acob Israel et de Bethel, en passant bien sur par la pierre (les pierres) angulaire de mes recherches: le Hochen et l Urim Ve Tumin…
J ai donc lu avec beaucoup d attention le travail exhausif de Spartakus Freeman à ce sujet, que je remercie, ainsi qu à tous les autres « chroniqueurs » de nous éclairer de leurs lumières.
Pour ma part, je travaille énormément avec les pierres, pour leurs vertus sur le corps et sur l âme. Au commencement je m attachais uniquement au senti d une pierre, puis me suis penché sur le côté symbolique, jamais dans le New Age que je considère comme une hérésie, à présent je m interresse également au côté scientifique.
Car pour moi l âme est dans la cellule et que l Alef Un est aussi l atome (l « un »sécable) et que nous sommes entièrement composés de d éléments chimiques donc de minéral.
De la terre, nous sommes sortis de l adamah (silicate d’aluminium hydraté) sans encore d humus, non pas de l eretz qui est également en grande partie composé de silicium et d aluminum. ( j ai écris un long article dessus)….
Bref, je pourrai en parler pendant des heures….
Ce qui m interresse pour avancer en ce moment, ce sont les douze pierres du pectoral…
Odem (que j ai étudié longuement), pitdah,barékéth,nofék,sapir,yahalom,léshem,shévo,ahlamah,tarshish,choham,yashféh…
J essaye de faire le lien entre toutes (hébreu dans la torah, dans tradition pour les hébreux, pour les égyptiens, ainsi que les compositions chimiques, leurs symbolismes, leurs vertus lithothérapiques, ect,ect).
Tout cela en restant dans la Sagesse (Hokmah) et de Discernement (Binah) et dans la Lumière de Kéter comme me l a enseigné il y a peu un ami (en me faisant redécouvrir Job 28)
« Certes, il existe des mines pour l’argent et des gîtes pour ‘l’or que l’on affine.
Le fer est extrait du sol, et la roche, fondue, donne du cuivre,
Le mineur a posé des limites à l’obscurité; jusqu’aux extrêmes profondeurs il va chercher le minerai caché dans les ténèbres et l’ombre de la mort.
Il perce des tranchées à l’écart des habitations; ignoré du pied des passants, il est suspendu et ballotté loin des hommes.
La terre d’où sort le pain, ses entrailles sont bouleversées comme par le feu. ;
Ses pierres sont des nids de saphirs, et là s’offre au regard la poudre d’or.
וְOn y arrive par un chemin que l’oiseau de proie ne connaît pas, que l’œil du vautour ne distingue point.
Les fauves altiers ne l’ont pas foulé, le lion ne l’a pas franchi.
Le mineur porte la main sur le granit, et il remue les montagnes jusqu’à leur racine.
Il perce des galeries à travers les roches, et son œil contemple les plus rares •richesses.
Il aveugle les voies d’eau pour empêcher Ies infiltrations et amène au jour ce qui était caché.
Mais la Sagesse, où la trouver? Où est le siège de la Raison?
Le mortel n’en connaît pas le prix, elle est introuvable au pays des vivants.
L’abîme dit: « Elle n’est pas dans mon sein! » Et la mer dit: « Elle n’est pas chez moi! »
On ne peut l’acquérir pour de l’or de choix, on ne l’achète pas au poids de l’argent.
L’or d’Ophir ne correspond pas à sa valeur, ni l’onyx précieux, ni le saphir.
Ni or ni verre ne peuvent rivaliser avec elle; aucun vase d’or fin ne paie son prix.
Ni corail ni cristal n’entrent en compte; la possession de la sagesse vaut mieux que les perles.
La topaze d’Ethiopie ne l’égale point; on ne peut la mettre en balance avec l’or pur.
Oui, la Sagesse d’où vient-elle? Où est le siège de la Raison?
Elle se dérobe aux yeux de tout vivant, elle est inconnue à l’oiseau du ciel.
L’abîme et la mort disent: « De nos oreilles nous avons entendu parler d’elle. »
C’est Dieu qui en sait le chemin, c’est lui qui en connaît le siège.
Car ses regards portent jusqu’aux confins de la terre; tout ce qui est sous les cieux, il le voit.
Lorsqu’il donna au vent son équilibre et détermina la mesure des eaux,
lorsqu’il traça sa loi à la pluie et sa voie à l’éclair sonore,
c’est alors qu’il l’a vue et appréciée à sa valeur, c’est alors qu’il en a marqué la place et pénétré le fond,
et il a dit à l’homme:
« Ah! La crainte du Seigneur, voilà la Sagesse; éviter le mal, voilà la Raison. »
J espère ne pas avoir écris trop mal et que vous avez compris le sens de mon message.
Je serai heureux de partager une discussion avec vous sur ce forum ou par e mail.
Que l Infini Béni Soit Il nous éclaire.
Jah Sheperd
Bonjour,
Merci pour cette intervention.
Vous avez des problèmes pour vous inscrire sur le forum ou simplement pour poster ? Il faut un peu de temps pour que la page soit mise à jour après la validation du message.
Amitiés
Spartakus
L’intérêt ésotérique pour Urim et Thummim doit être rapporté à l’alphabet hébraïque –premiére et derniére lettre– selon le dit:« Les hommes meurent parce qu’il ne savent pas réunir le Début et la Fin»….Le but philosophal est de restaurer l’Androgyne: Adam fut créér male et femelle à l’image de Dieu!!
la 2é lecture du livre l’alchimiste a mis mes regards sur « Ourim et Toumim » et m’a conduit à votre site, et à lire vos commentaires.
je n’ai aucune connaissance en la matière mais je vais prendre ceci comme un signe. car cette nuit dans mon sommeil, je n’arrêtais pas de répéter ces 2 mots. au réveil, malgré mon envie de détourner mon chemin, je suis arrivée à votre site et à lire vos écrits.
je ne suis pas sans frustration de ne pas posséder ces connaissances et d’entrer en discussion avec vous mais je sais que c’est le début d’une grande avanture pour moi.
par ta Lumière et ta Perfection, je sais que je suis entre tes mains, mon Dieu adoré et j’avancerai sur le chemin que Tu m’indiques à chaque instant de mon existence éternel, par Jésus-Christ, Amen !
J’aime et je croie a vos enseignements !